mercredi 31 août 2011

Irlande : les falaises de Moher

Hi,

En Irlande, il y a un endroit qu'il faut absolument avoir vu, ce sont les falaises de Moher. L'endroit est magique, un peu plus de 10 km de falaises environ 90 mètres au-dessus de l'océan avec des centaines d'oiseaux. Le roadbook nous promet une jolie balade, un peu touristique. Pour une fois, les Dahus se déguisent en parfait touristes. On range la boussole.

On gare la voiture sur le parking aménagé capable d'accueillir des dizaines de bus et des centaines de voitures. Heureusement, pas trop de monde en ce moment. La vue ne porte pas très loin, il pleut un peu mais c'est tellement venté qu'on aura bien des moments sans pluie. Pendant la plus grosse pluie, on se réfugie au "Visitor center", c'est-à-dire les boutiques pièges à touriste où le moindre souvenir est vendu avec une plus value à la mesure du lieu. Pour limiter les dégâts, on équipe les appareils photos d'une housse en plastique noire facilement identifiable sur les photos. Mais comme vous êtes polis, vous n'avez rien dit. Merci !

Les photos vous attendent sur Picasa, numéro 48 à 64.

Good night,

mardi 30 août 2011

Irlande : laverie

Hello,


Pour limiter le poids des bagages, nous avons choisi de faire une lessive à mi-parcours. C'est déjà mi-parcours. Ca c'était la mauvaise nouvelle.

Afin de s'organiser un minimum, une recherche sur Internet réalisée pendant la préparation des vacances indiquaient une seule et unique laverie dans Galway. Intéressant, vue la densité de la ville on aurait en espérer plus. Elles ne sont peut être pas toutes référencées par les utilisateurs. Mais c'est sûr, ça existe.

Notre charmante hôtesse du B&B nous indique qu'un tel service existe à Doolin. "Wonderful, thanks and bye." En effet, le service existe bel et bien mais à la manière irlandaise. Je m'explique. Ces dernières années, l'Irlande a fait face, et c'est encore le cas, à une crise économique sans précédent. Donc toutes les solutions sont bonnes pour avoir du travail.
Dans beaucoup de boutiques, il y a des pancartes, "Achetez local et sauvez nos emplois" et vu leur attachement à leur région, ils le font largement.

Beaucoup travaillent dans le secteur de l'agriculture ou du tourisme. Ces 10 dernières années, le secteur de l'informatique, et principalement, le support en ligne, s'est bien développé. Globalement, la vie est aussi chère qu'à Paris. Je m'égare, revenons à la laverie.

Nous pensions trouver une laverie, où on met son linge dans la machine, on patiente une heure, on récupère son linge éventuellement sec. Que nenni, on est en Irlande, il faut occuper son monde. Donc le système est le suivant : on dépose son linge dans un sac à notre nom. Le linge sera lavé à basse température, séché et plié. Basse température, c'est sans risque pour le linge, c'est plus écolo et comme le linge n'est pas très sale, ça convient. Le tout pour 10 euros. C'est assez cher pour une lessive, mais pour le prix on a le droit d'aller se balader et de revenir en fin de journée. Le linge est effectivement propre et plié dans le sac du début.

Finalement, je m'aperçois qu'ils appliquent une notion de service et créent des emplois de cette manière. Pourquoi pas. En regardant le fonctionnement d'un pub, c'est pareil. En France, il est courant que le bar soit inaccessible, alors on attend son tour pour passer commande. En Irlande, "no soucy", souvent il y a plusieurs personnes derrière le bar et les clients n'attendent pas ou très peu, même pendant un concert où le pub est plein. On retrouve encore la notion du service et de l'emploi.

Pendant que la lessive tourne, et vu qu'il pleut, on va visiter le sous-sol local en allant à Doolin Cave pour y voir la grande stalactite. Un guide explique la géologie locale et on comprend la formation des lieux.

A méditer...

lundi 29 août 2011

Irlande : Black head

Hi,

Le descriptif propose une balade à Black Head. Dixit le descriptif, la reconnaissance du parcours a été faite "dans des conditions météorologiques difficiles, avec vent de tempête et brouillard autorisant une visibilité de 50 mètres environ". L'usage d'une boussole est recommandée, beaucoup d'indications sont exprimées en terme de cap. Avec ça, on est prévenu. A priori, il va faire suffisament beau pour qu'on aille jusqu'au sommêt puis qu'on revienne au sec. C'est parti.

Première difficulté, trouver le point de départ, sachant que le descriptif repère les maisons et barrière en fonction de leur couleur et que l'éloignement des points du parcours est rédigé à l'aide de toutes les nuances de la langue française. Toutefois, nous avons noté quelques tournures de phrases bizarres laissant à penser que nous avons un document traduit. Nous n'avons pas trouvé le chemin de départ officiel, domage pour une fois que le sentier était à peu près existant. Il faut savoir que l'Irlande est une terre de prédilection pour la randonnée mais les sentiers ne sont pas souvent balisés. Pas grave, il faut aller au sommêt, fermer les barrières des parcs derrière soi et ne pas faire peur aux moutons. Rarement de "sentier" qui se croisent, et auquel cas miracle, il y a une pancarte. On est loin des carrefours de la forêt de Fontainebleau, où sans la carte c'est foutu.


Donc pour le départ, on se gare au mieux, on monte en direction du sommêt. Au fur et à mesure qu'on monte, on regarde la vue. Pas compliqué, l'océan, l'océan et encore l'océan. Le vent nous pousse vers le haut. Quelques passages sont un peu compliqué pour mettre du piment. A l'arrivée au sommet, un immense plateau de lapiaz. Pause photos.

Magnifique panorama avec les îles d'Aran au fond. D'ailleurs on voit les nuages de pluie. On arrivera peut-être à en éviter un ou deux.

Le road book indique qu'il faut aller voir le sommet suivant. Une famille de locaux y est, on les y rejoint. Re-pause photos et Cardbury à l'abri du vent.

Le road book indique qu'on peut aller voir un troisième sommet. L'entorse de cheville d'une précédente randonnée à Marseille précise qu'il ne faudrait quand même pas abuser. On redescend tranquillement.

Au début il y a un vrai chemin de randonnée avec balises, s'il vous plait. Terrain humide comme d'hab. Le chemin est large. On s'aperçoit qu'il est toujours à la même altitude. Bizarre vu qu'on est encore environ 200 mètres trop haut. On croise des locaux, "Hi" de rigueur, ils nous répondent "Good luck". Hum, connaissant leur humour, ça promet. On passe un muret, re-terrain boueux, le chemin ne descend toujours pas. Pas question de couper court, plantes qui piquent ou falaises. On continue, le chemin devient plus étroit sans descendre. Enfin tout d'un coup, le chemin bifurque dans la pente. Et c'est là que ça devient sportif. De plus en plus humide, les pierres sont vraiment glissantes. On continue, quelques papillons nous précédent sur le chemin. On finit par voir la voiture en bas.

Jolie balade pour une randonnée qui a été reconnue à la boussole.

Les photos sont toujours sur Picasa, numéros 26 à 44.

See you,

dimanche 28 août 2011

Irlande : île d'Aran

Hi,

Après trois nuits au même endroit, on s'est déplacé vers Doolin. Changement d'endroit, changement d'ambiance. Il y a en effet plusieurs types de B&B et l'accueil est fondamentalement différent.

Puisqu'il fait beau et que ça pourrait se maintenir pour la journée, on file au port pour prendre le bateau. Si vous y allez, sachez que de Doolin, il est prudent d'être au port une demi-heure avant l'heure du départ. A marée basse, le bateau ne peut pas accoster, une navette embarque les voyageurs. D'ailleurs, le monsieur dit gentiment : "Put a lifejacket" mais le trajet est tellement court jusqu'au bateau que je n'ai pas eu le temps de le mettre correctement.

Pendant une bonne demi-heure, le capitaine mène le bateau pour prendre les vagues au mieux. On a choisi de rester sur le pont supérieur, ce n'est pas le plus calme.

Arrivée sur l'île d'Inisher, Inis Oir, en gaélique. C'est la plus petite des trois îles et la moins peuplée. L'île fait 1 400 ha, on en fait le tour en 1 journée à pied. On a vu de beaux spécimens de papillons. Je regrette de ne pas avoir loué de vélos pour avoir plus de temps pour faire des photos.


Comme vous avez été bien sages, vous pouvez regarder 1 minute 30 de zen tv de l'ïle d'Aran. La vidéo est sur Picasa. C'est du "handcrafted" bien sûr.

Enjoy,

vendredi 26 août 2011

Irlande : Roundstone - Errisberg

Hello,

L'Irlande en quelques mots : beau pays, gens très accueillants, blah, blah.
Tout ça c'est dans les brochures, dans la vie aussi. Mais dans la vie, il y a aussi la pluie qui n'est jamais dans les brochures.

Pour le premier jour de randonnée, notre programme prévoit un tour sur l'Errisberg. Il pleut un peu, mais si on attend le beau temps, on ne sortira peut-être jamais. Le descriptif de la balade dit : "A chaque sommêt, le panorama se dévoile un peu plus." On est sensé avoir une vue qui porte à une bonne dizaine de kilomètres mais on voit à peine les dernières maisons, nous sommes à mi-pente, on ne verra pas le sommêt aujourd'hui. Au bout d'un peu plus d'une heure, on abandonne trempés.

L'hôtesse de maison de http://www.rushlakehouse.com/ nous offre gentiment un thé et de sécher nos vêtements. Quand on dit qu'ils sont gentils, ce n'est pas assez, ils sont plus que ça !

Pas grave, on a des jours de libre dans le programme, on tentera un autre jour.

Pour finir la journée, on prend la voiture et on va faire un tour au chateau de Clifden et à l'abbaye de Kylemore.


Soirée avec musique et danse traditionnelle, très joli et dynamique.

Première leçon d'anglais, j'ai appris le mot "drizzle", bruine en français dans le texte. La phrase irlandaise du jour : "Wet and wind, it's a typical Irish weather." En français, ça donne : il pleut et il y a du vent, c'est normal pour l'Irlande.

Un jour suivant, on retente notre chance pour faire cette balade. C'est mieux, "just foggy", juste du brouillard, pas trop de pluie. Atteindre le sommêt n'est toujours pas possible, on écourte la balade et on redescend pour faire la partie côtière, sans problème particulier si ce n'est qu'il n'y a pas de chemin et qu'il faut y aller au pif.

Soirée à Galway pour voir les courses de lévrier. On a parié et on n'a rien gagné d'autre que le spectacle. Ils sont bizarres les chiens ici, ils courrent après un lapin mécanique :o)

Les photos sont sur Picasa.

La suite demain sur une île,

Good night,

lundi 22 août 2011

Soupe à la bisque de homard

Pour 4 personnes
  • 400 ml de bouillon issu d'un court-bouillon de poisson 
  • 1 échalote 
  • 400 g de bisque de homard 

Etapes
  1. Emincer l'échalote 
  2. Faire revenir l'échalote avec un peu de beurre 
  3. Chauffer le bouillon avec l'échalote jusqu'à ébullition 
  4. Hors du feu, délayer la bisque de homard 
  5. Servez aussitôt avec des croûtons et de la rouille ou du gruyère râpé

Conseil
Ne pas hésiter à en préparer une quantité plus importante car cette soupe supporte bien la congélation.